1. |
Le Grand Schéma
01:47
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La même constance, sur la même tonalité
Je ne parviens plus à désirer.
Ces mêmes réflexes qu’on ne peut plus se cacher
La dynastie des résignés…
Esclave moderne, abolissons la différence.
Précarité, exploitation à outrance.
La vie s’active dans les boyaux de la ville
Nos réflexes sont devenus dociles.
Encore deux heures à cacher ton sourire
Un plan de table comme seul souvenir.
Système carcéral, où l’argent est ton geôlier.
Regarde ta vie, statistiques sur du papier.
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2. |
La Fête est Finie
03:40
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Mental torturé, à en perdre les mots
La névrose a assez duré
Il est temps de montrer les crocs.
Décharge ton flingue, la fête est finie
Tout ce poison qui te rends dingue, toutes ces crises et ces insomnies.
De la débâcle à la défaite, du cauchemar plein la tête
Du désir à revendre jusqu’à souffler sur les cendres
Qu’importe les chemins, les embûches les ravins
C’est de ce sentiment que nous sortirons vivants.
Un abattoir quotidien, une mise à mort continuelle
Les ambitions sont sans chemin
Mésaventures et séquelles.
L’estime en option, la confiance en rubis
Les faux poètes font des chansons
Dégueulant tout leur mépris.
De la débâcle à la défaite, du cauchemar plein la tête
Du désir à revendre jusqu’à souffler sur les cendres
Qu’importe les chemins, les embûches les ravins
C’est de ce sentiment que nous sortirons vivants.
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3. |
#Revolution
03:07
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Étales ton amertume sur l’écran cathodique
Tu ne demandes pas la lune, juste à blâmer l’éthique
Et saisir ton égo.
Convictions morcelées par ici le grand puzzle
On ne donneras du crédit qu’à qui ouvre mieux sa gueule
Quitte à tout délaisser…
Des pavés dans la mare plus forts que ceux sur le trottoir
Le besoin d’exister prend le pas sur l’égalité
Des reproches à tous les étages, quitte à cracher sur l’héritage
Révolution trahie nos idéaux sont ennemis.
Depuis que Che Guevara est devenu fashion
Et que le grand capital transforme les héros en icônes
Revolution.com.
Les convictions sont en totale divagation
Gangrenées par ces donneurs de leçons
La lutte est une religion.
Des pavés dans la mare plus forts que ceux sur le trottoir
Le besoin d’exister prend le pas sur l’égalité
Des reproches à tous les étages, quitte à cracher sur l’héritage
Révolution trahie nos idéaux sont ennemis.
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4. |
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Une charrette de condamnés s’efface au loin, et dans le fond je me sens bien.
Logique imparable d’un fidèle dessein
Je n’ai pas de mots pour la fin.
La loi du plus fort est toujours la plus traître, qu’importe la conclusion.
Malgré nos offrandes il faut que justice soit faite
Quelle drôle de dérision.
Et c’est comme ça que ça fonctionne
Le nœud coulant s’resserre.
Le bruit de nos pas qui s’affolent
Des regards en arrière.
Des regrets? Des remords ?
Exister? Est-ce un tord ?
Des lendemains sur le même rafiot
Remettons de l’amour sur l’échafaud.
(Déjà faux!)
Pour le meilleur et pour le pire jusqu’à ce que la mort nous sépare.
Les destins ne peuvent se lire qu’au moment du grand départ.
Rien ne sert d’implorer, ta condamnation est innée.
Et si nos liens viennent à se briser
La mémoire reste ancrée.
Et c’est comme ça que ça fonctionne
Le nœud coulant s’resserre.
Le bruit de nos pas qui s’affolent
Des regards en arrière.
Des regrets? Des remords ?
Exister? Est-ce un tord ?
Des lendemains sur le même rafiot
Remettons de l’amour sur l’échafaud.
Ne pas succomber, au poids du passé
Ne pas succomber, ne pas oublier
Ne pas succomber, l’échafaud nous est tous destiné.
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5. |
Cris Interieurs
04:20
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Les yeux noyés dans le décor
Dans la moiteur du confort
Passer nos actes au peigne fin
Les mains clouées dans le dédain.
Seul face à cette substance d’égo
Pressions chroniques, tête hors de l’eau
Il n’y a que toi pour t’écouter
Des chutes et des remises sur pieds.
(Démasqué ! Désaxé!)
Un cri dans le vide, une bouteille à la mer
A la recherche d’un meilleur sanctuaire.
Chaque jour on survit.
Pesante solitude et acide dans les veines
Traînant nos carcasses et noyant nos peines.
Malgré nous on survit.
(Malgré tout on sévit.)
L’herbe est plus verte de l’autre côté
Un ciel gris s’élève sous nos pieds
Sous un torrent d’incertitudes
Germe la graine de la lassitude.
Un combat à peine entamé
Une défaite déprogrammée
Il n’y a que toi pour t’écouter
Des chutes et des remises sur pieds.
Un cri dans le vide, une bouteille à la mer
A la recherche d’un meilleur sanctuaire.
Chaque jour on survit.
Pesante solitude et acide dans les veines
Traînant nos carcasses et noyant nos peines.
Malgré nous on survit.
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Boneless Toulouse, France
La légende voudrait que trois kids, issus des terres délabrées du comminges s'unissent dans le punk rock.
Boneless sera leur nom, approximative sera leur mission.
Et peu importe car après tout ce n'est qu'une question d'attitude.
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